ID Méditerranée

Un véritable coup de cœur à l’origine du Projet Poudrerie

En août 2011, Farid Ameziane, architecte, docteur en sciences et professeur, et Carole Koch, consultante en urbanisme, encadrent un « Campus international » organisé par l’APARE (Association pour la Participation et l’Action Régionale). Il rassemble sept jeunes professionnels et étudiants issus de cinq pays euro-méditerranéens pour réfléchir ensemble à la réhabilitation des anciens moulins du site de la Poudrerie Royale de Saint-Chamas, située sur les communes de Saint-Chamas et  Miramas.

Alors que la dimension naturelle du site est valorisée par le Conservatoire du Littoral, propriétaire du site depuis 2001, et le SIANPOU (syndicat de gestion qui rassemble les communes de Saint-Chamas et Miramas), celle du passé industriel des lieux l’est beaucoup moins, à l’instar de l’état alarmant des anciens moulins à poudre noire, envahis par la végétation et menaçant de disparaître.

Partant du double constat que le patrimoine historique et industriel du site mérite d’être davantage préservé et valorisé, l’association ID Méditerranée (promotion des nouvelles technologies dans la valorisation du patrimoine bâti) lance fin 2011 le « Projet de valorisation des archives de l’ancienne Poudrerie Royale – Saint-Chamas – Miramas ». Créée en 2003 et basée à Saint-Chamas, cette association organise et coordonne les différentes actions de sensibilisation au patrimoine exceptionnel du site, en s’appuyant sur un réseau de professionnels et de chercheurs dans les domaines de l’aménagement, l’histoire, l’histoire des sciences et techniques, l’archivistique, la médiation culturelle et la valorisation du patrimoine.

L’unité de recherche InsARTis, de l’école nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Marseille associant l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille et POLYTECH’ Marseille participe activement au lancement du projet.

De nombreux bénévoles sont présents pour réaliser les actions de sensibilisation auprès des publics : visites guidées, animations pédagogiques, conférences, conception des expositions et divers supports. Des érudits locaux participent aussi activement à faire connaître l’histoire du site et son impact sur la vie quotidienne du village.

Forts de plus de trois ans de travaux et de productions, l’équipe de terrain se développe par l’accueil de jeunes professionnels de la médiation culturelle dès 2013.

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